Bonjour à tous !
Courant juin, nous sommes allés visiter le nord ouest de la Tunisie. Plus précisément, Dougga, puis Tabarka.
Dougga est un site romain impressionnant, l’un des mieux conservés d’Afrique. Je reviendrai en détail à l’automne sur les différents sites romains que j’ai pu visiter ici.
Tabarka, les lecteurs assidus connaissent déjà, étant donné que j’ai écrit l’an dernier un article sur cette station balnéaire, ici même.
Aujourd’hui, je ne vous présenterai pas de lieu particulier, pas d’activité étonnante.
Juste quelques clichés des paysages, pris sur le bord de route.
Avant tout, il faut savoir que tout le nord de la Tunisie est constitué d’immenses plaines agricoles. A perte de vue, champs de céréales et plantations d’oliviers. Des cyprès s’élèvent un peu de partout. Au loin, des collines boisées referment l’horizon. Un paysage typiquement méditerranéen, très proche de ce que l’on peut voir en Toscane.
Pour l’anecdote, ces plaines se prolongent en Algérie voisine. Le fleuve principal, la Medjerda, prend en effet sa source en Algérie, et vient se jeter en mer pas très loin de Tunis.
Dans la région de Tabarka, on rentre dans la Kroumirie. Et là, ça ne rigole plus ! C’est la montagne, recouverte entièrement de forêt, principalement des chênes-lièges, ou alors de maquis impénétrable. L’altitude du massif n’est pas négligeable : on n’est pas loin des 1000 m, avec, en toile de fond, la mer. Du coup, en hiver, il n’est pas rare de trouver de la neige, lors d’épisodes météo humides traversant la Méditerranée.
Sans plus attendre, voici différentes photos :
La vue depuis le site antique de Dougga. On domine la plaine.
Sur la droite, on devine une ancienne rue de la cité.
Les champs de céréales à perte de vue.
Certains récoltés mécaniquement, d'autres manuellement.
Un bon condensé : champs, barrage, eucalyptus, oliviers, cyprès, collines boisées, falaises calcaires.
Tout est là !
Entre Jendouba et Tabarka, la route s’élève dans la montagne.
La descente entre Aïn Draham et Tabarka.
Avec la montagne, le maquis, et la mer en fond, ce site ressemble beaucoup à la Corse.
Au large, à gauche, on remarque difficilement l’archipel de la Galite, situé à 70 km de la côte !
Signalons que cet archipel est d’origine volcanique.
Ce sont les seuls volcans de Tunisie, et ils sont inactifs depuis bien longtemps !
En prenant la route entre Tabarka et Bizerte, on remonte la côte vers le nord est.
On peut ainsi atterrir à Cap Serrat, un magnifique site. Le panorama en arrivant est splendide, avec encore une fois un air de Corse.
La plage de Cap Serrat : elle est peu touristique encore, du moins en juin.
Beaucoup de pêcheurs viennent lancer leurs hameçons en fin de journée.
En retrait de la plage de Cap Serrat, un petit ruisseau serpente, au milieu des lauriers roses et des eucalyptus.
Des vaches viennent s’abreuver.
Un petit coin de savane, très africain.
Je n’ai vu ni gazelles, ni girafes, encore moins d’hippopotames. Pourtant j’y croyais !
La photo précédente, zoomée.
Sur ce, à bientôt !