Bonjour à tous !
Ca y est, l’été touche à sa fin en Tunisie. Les premiers orages ont frappé le nord du pays, ainsi que Tunis. L’air s’en trouve rafraîchi, nous quittons l’état caniculaire (38° le jour, 28° la nuit) qui régnait depuis 3 mois.
Le résultat est également flagrant sur les routes.
Après plusieurs mois sans pluie, l’asphalte s’est chargé de gomme, d’huile, d’hydrocarbure, de poussière. Et dès les premières pluies, toute cette pollution a été remobilisée. Du coup, les routes se sont transformées en véritables patinoires.
Jeudi dernier, nous sommes revenus d’une journée sur le terrain. Et juste à l’entrée de Tunis, on a pris ce premier orage.
Pas plus de deux minutes après les premières gouttes, nous voyons un scooter chuter sur la voie opposée. Les voitures le suivant, freinant brusquement, se sont percutées.
Deux kilomètres plus loin, ralentissement soudain, pour éviter deux voitures désormais bonnes pour la casse : une à gauche, une à droite de l’autoroute.
Elles se sont percutées car devant elles, un camion venait de se mettre en portefeuille, obstruant quasiment complètement l’autoroute…
Deux kilomètres plus loin, il y avait à nouveau 2 voitures en miettes, avec à nouveau une seule voie libre. Et exactement la même chose de l’autre côté de l’autoroute… C’est toujours dangereux de ralentir pour regarder un accident…
Bref, au bout de 10 minutes, et 5 cartons, on a décidé de sortir de ce guêpier, et de rentrer par le centre ville.
Cette photo, floue et moche, prouve tout de même l’état de l’autoroute. Les trainées blanches ne sont pas un reflet du ciel, mais bien les huiles qui flottent sur la chaussée… Le mot ‘patinoire’ est bien celui qu’il faut employer !
Avant de clore cet article, j’aimerais avoir une petite pensée pour ma Punto couleur bordeaux, décédée il y a 4 ans jour pour jour, dans des conditions similaires…
Ah, ne vous en faites pas, je vais bien !
A bientôt !