24 juin 2008
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Bonjour à tous !
Samedi marquait l’arrivée effective de l’été, au calendrier (en fait l’été est là depuis un sacré moment…). C’était du coup la journée la plus longue, durant laquelle le soleil atteignit son point le plus haut sur le coup de 14h (et donc les ombres les plus restreintes). Pour limiter les effets des rayons dévastateurs de l’astre, rien de mieux qu’une bonne baignade !
Samedi marquait l’arrivée effective de l’été, au calendrier (en fait l’été est là depuis un sacré moment…). C’était du coup la journée la plus longue, durant laquelle le soleil atteignit son point le plus haut sur le coup de 14h (et donc les ombres les plus restreintes). Pour limiter les effets des rayons dévastateurs de l’astre, rien de mieux qu’une bonne baignade !
Nous nous sommes donc rendus, en bus, à Kelibia, à l’extrémité du Cap Bon.
Plage et criques du coté de Kelibia… presque le paradis !
On est ici à 130 km de Tunis, et plus de 2h de routes (traversées de villages, charrettes âno-tractées et camionnettes de maraichers ralentissent le parcours). Mais les paysages sont forts sympathiques : on longe tour à tour les plantations d’orangers, d’oliviers, les champs de blés, de tomates, de pommes de terre, de pois chiches et d’haricots, les vignes (surtout du Blanc a priori), tout cela entre Soliman et Korba. Arrivée à Korba (façade Est du Cap Bon), la route remonte le Cap en longeant la mer : la couleur de l’eau est terrible ! De plus, une lagune sépare la mer du rivage, formant sur plusieurs km une bande d’eau saumâtre dans laquelle les flamands roses se gavent de nutriments…
On retrouve la civilisation lors de l’arrivée à Kelibia. Cette ville est encore peu touristique, et vit principalement de la pêche. On y fait également un excellent Muscat sec. On y trouve enfin une forteresse très ancienne (a priori Romains, Byzantins, Ottomans et Anglais l’ont occupée…) sur une petite colline qui surplombe la ville d’un coté, et la mer de l’autre…
Et donc au pied de cette citadelle, la mer, et ses plages splendides… Nous étions 4 (Stéphanie (ma colloc pour ceux qui n’ont pas suivi !), Julia (sa sœur de passage après le bac), Skander (jeune journaliste qui présente le journal à la radio nationale, on le voit souvent), et moi), et nous nous sommes donc attablés à notre arrivée pour un bon repas…
Repas les pieds dans l’eau, parasol en paille, Skander a même piqué une tête en attendant le dessert…
Tout au fond, on devine la forteresse.
Et après le repas, direction le littoral pour se rafraichir bien sur ! On s’est éloigné un petit peu des plages où les jeunes locaux faisaient les pitres (ils aiment bien les jeux d’équilibre, les courses, les lancés de sables pour é(a)pater les touristes…), pour se retrouver dans une petite crique. Crique géniale : peu d’eau, bien chauffée, sable blanc, protégée des vagues, donc idéale pour faire trempette. Et accès facile au large, où le sable est toujours blanc, mais avec des vagues. Fallait juste faire gaffe en sortant de ne pas mettre les pieds sur les oursins…
C’est pas magnifique ?
Bilan de la journée : plage royale, plage à refaire !
Retour sur Tunis en début de soirée, en louage (taxi collectif), avec en prime le coucher de soleil sur le Golfe de Tunis (coucher à 20h30 par contre, on est en avance par rapport à la France (21h40 dans les Landes à cette époque ?))
Depuis, je suis retourné à Kélibia, cette fois si avec des conditions de mer un peu plus difficiles...
Suite au prochain épisode !
A bientôt !